Le bien-être des élèves et du personnel
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Voici les priorités du plan d’action annuel en matière de santé mentale 2024-2025, ainsi que les actions clés qui soutiennent chacune de ces priorités :
1. Soutenir les relations saines au sein du Conseil scolaire
Poursuivre la mise en œuvre de l’approche des pratiques réparatrices dans nos écoles
Continuer de mettre en pratique l’approche autorégulation
Améliorer l’offre de programmation socioémotionnelle au secondaire
Offrir des sessions de groupe aux élèves dirigés aux techniciennes en éducation spécialisée pour améliorer leurs capacités au niveau des habiletés sociales, la communication, l’estime de soi, la gestion des émotions, etc.
Accroître la voix des élèves en mettant sur pied un comité consultatif des élèves en matière de santé mentale
Mettre sur pied la campagne de la Semaine des relations saines pour contrer l’intimidation
2. Apprentissage professionnel systémique
Formations auprès du personnel scolaire sur l’humilité culturelle et l’affirmation identitaire
Formations sur l’approche autorégulation
Formations sur l’approche des pratiques réparatrices
3. Recours aux interventions brèves reposant sur des données probantes et aux mesures normalisées et amélioration continue de la qualité de nos pratiques
Analyse continue des données en assiduité afin d’améliorer nos pratiques et notre sensibilisation du personnel
Analyse continue des données en santé mentale afin de mieux planifier nos interventions en salle de classe
4. Bâtir la capacité de l’équipe santé mentale
Formation sur les interventions brèves (pour les intervenantes règlementées)
Formation en observation et intervention de groupe dans le cadre de l’approche autorégulation (équipe santé mentale)
Formation du personnel en santé mentale et sessions d’accompagnement sur le TDAH (trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité) et les TA (troubles d’apprentissages) avec Marie-France Maisonneuve
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Le modèle harmonisé et intégré de l’équipe Santé mentale Ontario guide les conseils scolaires dans la mise en place d’un continuum de services en santé mentale, afin d’assurer des bons soins au bon moment pour tous les élèves.
Ce modèle repose sur une approche par phases allant de la promotion universelle du bien-être au sein des écoles à l’intervention ciblée et intensive.Phase 1 : la promotion et prévention universelle
Au CSCDGR cette année, l’équipe santé mentale a lancé un curriculum en santé mentale qui contient des programmes d’enseignement des compétences socioémotionnelles éprouvés par la recherche. Ce curriculum identifie au moins un programme qui doit être livré par les techniciennes en éducation spécialisée (TES) à chaque niveau et d’autres programmes qui peuvent être livrés par niveau, selon la disponibilité de la TES.
Dans notre Conseil scolaire, cette phase promouvant le bien-être de tous les élèves est mise en œuvre grâce à des programmes d’apprentissage socioémotionnel (ASE) offerts par les TES.
Elles animent des activités qui visent à :
transmettre des habiletés d’autorégulation, de gestion des émotions et de résolution de conflits;
promouvoir un climat scolaire positif et sécuritaire;
outiller les élèves et le personnel à adopter des stratégies propices à la résilience et au bien-être
Ces interventions universelles permettent d’établir une base solide pour le développement global des élèves et réduisent le risque de difficultés à venir.
Phase 2 : la prévention ciblée
Le but de la phase 2 de la pyramide est de soutenir les élèves qui commencent à montrer des signes de difficultés légères ou modérées.
Les équipes-écoles effectuent des interventions de petits groupes ou des suivis temporaires afin d’acquérir une meilleure maîtrise de certaines compétences précises (par exemple, anxiété, habiletés sociales). La collaboration avec les TES et les membres du personnel de soutien est essentielle à cette étape.
Nous trouvons donc des interventions plus ciblées pour des élèves ayant des besoins. Les intervenantes de l’équipe santé mentale, tel que les TES et les travailleuses sociales rassemblent les enfants qui leur sont dirigés afin de leur faire vivre des sessions de groupe. Ces sessions peuvent avoir le but de donner un enseignement socioémotionnel sur l’estime de soi, les habiletés sociales, la gestion d’émotions ou des interventions plus intensives pour des difficultés telles que l’anxiété ou dépression.
Phase 3 : l’intervention spécialisée
L’objectif de la phase 3 est d’offrir un accompagnement plus intensif aux élèves présentant des besoins importants en santé mentale.
Cette phase comprend souvent les travailleuses sociales qui assurent une collaboration avec des partenaires communautaires au besoin. -
Des papillons ont été préparés par des élèves de la 2e année à l’École catholique St-Michel de Temiskaming Shores pour l’autre classe de 2e en tant qu’acte de gentillesse dans le cadre du programme MindUP.
Des arbres de gratitude ont été préparés par les 2e et 3e années dans le cadre du programme MindUp.
Dans le cadre du programme « Leçon sur le stress » on a demandé aux élèves de dessiner comment ils ressentent le stress dans leur corps.
Dans le cadre du programme « Hors Piste » les élèves de la 1re année à l’École catholique Jacques-Cartier de Kapuskasing apprennent de leurs erreurs en se trouvant des stratégies.
Les élèves de la 6e année à l’École catholique André-Cary de Kapuskasing ont organisé des jeux pour les résidents pour personnes âgées dans le cadre du programme MindUp.
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Le programme Racines de l’empathie est offert dans plusieurs écoles du CSCDGR. Il vise à développer l’empathie chez les élèves par l’observation du développement d’un nourrisson qui visite la classe à quelques reprises avec son parent tout au long de l’année scolaire. Dans notre Conseil, ce programme est animé par les techniciennes en éducation spécialisée (TES), formées comme instructrices certifiées.
Au fil des rencontres régulières, les élèves apprennent à reconnaître et à nommer les émotions du bébé, ce qui les amène à mieux comprendre leurs propres sentiments et ceux des autres. Ce processus établit un climat de classe plus sécuritaire et bienveillant, où les élèves deviennent des agents et agentes de changement.
(Source : Roots of Empathy – Roots of Empathy)
Quelques autres programmes qui font partie de notre curriculum en santé mentale
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Le programme PréVenture, maintenant à sa troisième année de mise en œuvre, est une initiative de prévention fondée sur des données probantes offerte à tous les élèves de la 8e année. Ce programme propose des interventions brèves et ciblées selon les traits de personnalité des jeunes afin de favoriser la santé mentale et de retarder l’initiation à la consommation de substances. PréVenture aide les adolescents à développer leur sentiment d’efficacité personnelle ainsi que leurs « compétences cognitives et comportementales, [pour mieux faire face aux défis typiques de cette période de vie,] tels que le stress scolaire, la pression des pairs, les conflits interpersonnels et [la construction] de l’identité. »
(Source : PréVenture – Evidenced-Based | Youth Mental Wellness)
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Le programme PALS – Programme d’activités ludiques en milieu scolaire (Playground Activity Leaders in Schools) est une initiative offerte par les bureaux de santé publique pour promouvoir l’activité physique, l’inclusion sociale et le bien-être chez les élèves.
Ce programme forme des élèves leaders (généralement de la 4e à la 6e année) à animer des jeux sécuritaires et coopératifs dans la cour d’école pendant les récréations pour encourager la participation de tous, réduire les conflits et contribuer à créer un climat scolaire positif.
Les objectifs du programme PALS sont de :
susciter l’activité physique quotidienne;
faire vivre la coopération et l’inclusion entre les élèves;
développer le leadership et la confiance en soi des jeunes leaders;
réduire les comportements négatifs dans la cour d’école.
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Le programme Enfants avertis « est le programme d’éducation à la sécurité du Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) conçu pour les enfants de la maternelle à la 9e année […]. Il aide les [adultes bienveillants] à apprendre aux enfants et aux adolescents des stratégies de sécurité personnelle efficaces au moyen d’activités amusantes, interactives et adaptées à l’âge des élèves, de manière à développer leur résilience et à réduire leur vulnérabilité autant sur Internet que dans la vraie vie. » Ce programme est offert dans plusieurs classes au CSCDGR.
(Source : Enfants Avertis – kidsintheknow.ca)
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Depuis quelques années, le ministère de l’Éducation assure une programmation importante dans le cadre du curriculum d’éducation physique en 7e année et 8e année ainsi que le cours de GLC20 en 10e année. Cette programmation comprend trois modules en 7e et 8e année et deux modules en 10e année en santé mentale livrés par le personnel enseignant et qui font découvrir aux élèves ce qu’est la santé mentale, aider les élèves à développer des habitudes favorables au bien-être ainsi que de reconnaître les signes de trouble de santé mentale et comment accéder aux services d’aide.
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En plus de la programmation en salle de classe que nous offrons, nous lançons des campagnes de sensibilisation afin d’informer la communauté scolaire et développer des stratégies pour contrer les difficultés ou prévenir des problèmes futurs.
En novembre, nous déployons la campagne des Relations saines qui a pour but de développer les capacités chez nos élèves pour contribuer à des interactions harmonieuses et pour contrer l’intimidation. Bien que ces mêmes stratégies soient enseignées de façon constante lors de notre programmation en salle de classe, la campagne nous permet de valoriser les relations harmonieuses qui mettront fin à l’intimidation.
En mai, nous célébrons la Semaine du bien-être et de la santé mentale qui a pour but de mettre l’accent sur les stratégies qui contribuent à notre bien-être et aussi de fournir les ressources d’aide disponibles à notre communauté scolaire.
Nous savons que l’assiduité contribue au bien-être, l’apprentissage et le sens d’appartenance d’un élève. Cette année, le CSCDGR a lancé une campagne d’assiduité afin de sensibiliser toute la communauté scolaire à l’importance de l’assiduité, des statistiques liées à l’absentéisme scolaire, de l’effet de l’absentéisme ainsi que d’offrir des ressources d’aide aux parents et aidants naturels.
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L’approche autorégulation, dans sa 4e année, est en place dans plus de 20 classes dans huit écoles du Conseil à l’aide de l’appui de deux techniciennes en éducation spécialisée qui travaillent de près avec le Dr. Stéphane Beaulne. L’autorégulation est la capacité de réfléchir avant de s’engager dans une tâche ou avant d’agir.
(Source : le Dr Stéphane Beaulne)
Dans le cadre de notre modèle d’autorégulation, plusieurs interventions et recommandations issues du Dr Beaulne ont été intégrées. Ce modèle met de l’avant des stratégies de base telles que l’horaire décortiqué (première étape d’intervention), l’aménagement des pupitres en forme de U, la mise en place de centres d’apprentissage en maternelle et jardin, ainsi que l’approche SODA (Stop, Observe, Décide, Agis).
La méthode SODA, mise en œuvre cette année dans certaines classes, complète l’approche d’autorégulation en mettant l’accent sur la réflexion et la prise de décision consciente. Cette stratégie aide les élèves à ralentir avant d’agir impulsivement, à considérer les conséquences de leurs gestes et à faire preuve d’autodiscipline.
Grâce à la méthode SODA, les élèves apprennent à se poser des questions, à analyser des situations, à formuler des hypothèses et à tirer des conclusions réfléchies. Ces habiletés facilitent non seulement une meilleure concentration et une participation accrue en classe, mais aussi le développement de compétences transversales telles que la pensée critique, la résolution de problèmes et l’autonomie intellectuelle.
En encourageant la réflexion avant l’action, la méthode SODA contribue à un climat d’apprentissage positif et soutient les élèves dans le développement de comportements responsables et réfléchis, bénéfiques tant à l’école que dans leur vie quotidienne. L’efficacité de l’approche autorégulation est grandement liée à l’engagement des parents pour lesquels nous avons tenu, dans quelques classes du Conseil, une soirée portes ouvertes afin de les informer de nos approches et de les munir de stratégies qu’ils pouvaient mettre en place à la maison pour appuyer le développement de compétences importantes chez leur enfant.
Nos techniciennes en éducation spécialisée dans les écoles offrent de l’enseignement en salle de classe, des sessions de groupe, des centres et des activités sur la cour d’école qui misent à développer des compétences importantes pour l’autorégulation.
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En plus de nos campagnes de sensibilisation, notre programmation socioémotionnelle et nos interventions particulières dans les écoles, nous formons des groupes et mettons de l’avant des activités qui ont pour cible le développement du leadership chez nos élèves concernant la santé mentale et le bien-être.
Jeunes Champions
Groupe de jeunes ambassadeurs du bien-être animés et soutenus par les TES et initié par les jeunes du secondaire. Cette initiative est financée et soutenue par l’Association des infirmières et infirmiers autorisés de l’Ontario (AIIAO) et par l’entremise du Centre de santé publique N-E.Nous avons un comité consultatif en matière de santé mentale qui comprend des élèves de plusieurs écoles secondaires ainsi que des adultes bienveillants qui agissent en tant que porte-paroles pour les élèves du Conseil.
Nous proposons également plusieurs activités de sensibilisation auprès des élèves au cours de l’année scolaire.
Prevention et sensibilisation au vapotage
Halt the Haze (présentation par le bureau de Santé), Ce n’est pas une expérience (8e année – jeux d’évasion et information prévention) et QUASH (groupes de cessation et application.)
« Ce n’est pas une expérience » est une activité menée dans les écoles par le bureau de santé en collaboration avec l’équipe santé mentale qui sensibilise les élèves aux séquelles du vapotage, ainsi qu’un outil de prévention (site Web).QUASH
QUASH est une application développée par la Fondation Canadienne de la santé pulmonaire en collaboration avec le ministère de l’Éducation. Cette application vise à réduire le vapotage ou aider les jeunes à cesser de fumer par le biais d’une application mobile interactive. L’équipe santé mentale a participé à une formation pour appuyer l’offre et l’utilisation de cette application.(Source : https://www.quashapp.com/fr)
Planète Jeunesse
Ce programme est basé sur le modèle de prévention islandais, une approche de renommée mondiale pour réduire la consommation d’alcool et de drogues chez les jeunes et améliorer leur bien-être. Ce projet a été lancé en Islande il y a plus de 20 ans et démontre une réduction du taux de consommation de substances chez les jeunes islandais de 48 % à moins de 5 % en 2023. Notre Conseil appuie et s’engage au sein des initiatives de ce programme d’importance élevée dans nos communautés.Les cafés parents
Nous offrons des cafés parents dans quelques écoles qui ont pour but de sensibiliser les parents aux sujets importants qui touchent les enfants et les jeunes et de mettre des ressources à leur disposition.
« Oui, l’espérance donne une grande joie; tous les trésors de la charité se trouvent dans l’espérance, parce qu’elle vient d’elle. »
— sainte Catherine de Sienne (lettre CCCXXXV à Mme Lariella)

